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Comment prendre soin de votre tortue

10/08/2022 Conseils du vétérinaire
Comment prendre soin de votre tortue

Comment prendre bien soin de votre…tortue

des Steppes !

La tortue des steppes, ou Testudo horsfieldi, est une proche parente de notre tortued’Hermann nationale. Les spécimens sauvages

vivent dans les steppes d’Asie centrale (de laRussie à la Chine). En France, on la trouve assezfacilement en animalerie et est vendue, à tort

ou à raison, comme « tortue de jardin ».

Pourtant, cet animal s’adapte assez mal à unclimat autre que son climat naturel ce qui peutfavoriser le développement de certaines

maladies et une mort prématurée. Lorsque vous adoptez une tortue, une consultation chez votre

vétérinaire NAC(1) est donc indispensable pour refaire le point sur son entretien, plus complexe que

celui des animaux domestiques classiques.

❖ Comportement et environnement :

Les tortues des steppes sont plutôt solitaires mais il est possible de faire cohabiter des femelles sans

trop de problèmes. En revanche, la tortue mâle, en période de reproduction est souvent très insistante

voire agressive avec les femelles, il est donc conseillé de séparer les sexes lorsqu’ils sont connus. De

même on évite la cohabitation entre des tortues d’espèces différentes, notamment avec la tortue

d’Hermann, afin d’éviter l’hybridation. La tortue des steppes est confrontée dans la nature à des

climats extrêmes : très chaud en été, très froid en hiver et globalement sec. Cela en fait une espèce

peu adaptée à la vie en extérieur en France métropolitaine. Ainsi, pour les individus juvéniles et pour

les adultes en dehors de la saison estivale, une vie en terrarium dont les paramètres de milieu sont

contrôlés est nécessaire. Pour un individu seul, un terrarium d’un minimum d’1,20 cm de long est

recommandé et d’au moins 20-30 cm de haut. Les tortues sont habituées à franchir les obstacles, ainsi

la présence d’un grillage, a minima au-dessus du terrarium est conseillé pour éviter les fugues. Le sol

du terrarium peut être d’un substrat (tourbe, fibres de coco…) et doit être équipé d’au moins une

cachette à l’extrémité non éclairée du terrarium et d’un point d’eau (gamelle plate). La nourriture sera

plutôt distribuée dans une gamelle afin d’éviter l’ingestion de substrat. A l’autre extrémité du

terrarium, doivent être installées une lampe chauffante et une lampe UV à environ 30 cm du sol du

terrarium, de manière à obtenir une température de 30-35°C au point chaud. La température peut

être contrôlée automatiquement avec un thermostat. Dans l’idéal, le terrarium doit être équipé d’un

thermomètre au point froid (entre 23 et 25°C), et d’un autre au point chaud. En dehors de la période

d’hibernation, le rythme d’éclairage doit être de 10 à 12h de jour pour 12 à 14h de nuit. La

photopériode est progressivement réduite à l’automne pour enclencher le processus d’hibernation sur

les individus assez âgés (>3 ans). La nuit la température peut descendre à 20-23°C. L’hygrométrie doit

être maintenue entre 30 et 55% chez les adultes. Chez les juvéniles, elle peut être un peu plus élevée

pour garantir une croissance correcte.

Si la météo le permet, elle peut vivre dans un enclos extérieur sécurisé pour éviter les fugues. Ce sont

de bonnes fouisseuses et elles peuvent passer facilement sous un grillage. Il peut donc être nécessaire

d’enterrer les barrières assez profondément, voire de bétonner le fond de l’enclos. De même, il est

Crédit Photo : Docteur Devaux

Les conseils de votre vétérinaire

Par Lauriane Devaux, Docteur Vétérinaire, pour Chezmonveto

préférable d’avoir des clôtures suffisamment hautes pour ne pas être escaladées. L’enclos doit être

installé dans un endroit chaud et sec, avec une végétation rase pour ne pas garder l’humidité et des

arbustes, buissons, pierres et buses pour offrir des abris. Il est aussi possible d’installer une mini serre

ou « solarium » au Soleil pour avoir un endroit plus chaud et plus sec que le reste de l’enclos si la tortue

en a besoin. Enfin, un point d’eau et une surface propre pour poser les aliments (pierre plate, gamelle)

doivent aussi être mis à disposition.

❖ Particularités physiologiques :

La tortue des steppes a une espérance de vie de 40 à 60 ans et mesure entre 15 à 25 cm à l’âge adulte,

les femelles étant plus grosses que les mâles. C’est une tortue principalement herbivore, qui peut

inclure des éléments carnés lorsqu’elle se balade dans le jardin (petits mollusques notamment). La

ration doit être suffisamment riche en calcium pour garantir une croissance harmonieuse et la solidité

de la carapace. Une complémentation est d’ailleurs recommandée chez les juvéniles. Des végétaux

frais tels que l’endive, les fanes de radis, la chicorée, les blettes, le céleri branche, les feuilles de

betteraves/ronces/brocolis, ainsi que le plantin, le pissenlit et le trèfle peuvent être proposés.

❖ Médecine préventive :

Il n’y a pas de vaccin chez les reptiles, en revanche une visite annuelle avant chaque mise à

l’hibernation est recommandée pour un bilan de santé et une vermifugation. Une visite peut aussi être

nécessaire à la sortie d’hibernation.

❖ Reproduction :

La tortue des steppes est mature sexuellement à 10 ans en moyenne. La période de reproduction court

entre mars et avril. A partir de mai-juin les femelles entrent en ponte et peuvent avoir 2 à 4 pontes

éloignées d’une vingtaine de jours avec une moyenne de 4 œufs à chaque épisode (entre 3 et 9 œufs).

La durée d’incubation varie entre 60 et 100 jours.

Question curieuse : Qu’est-ce que l’hibernation ?

L’hibernation est une période de dormance pendant laquelle le métabolisme de la tortue est au plus

bas. C’est un mécanisme d’adaptation qui lui permet de passer une saison qui n’est pas propice à sa

survie : trop peu ou pas de nourriture, températures extrêmes, hygrométrie inadaptée… Ainsi, en

fonction de leur région d’origine, certaines tortues vont hiberner en hiver, ou estiver en été et d’autres

espèces n’auront pas besoin de ce repos saisonnier. 

Quelques données sur la reproduction canine et féline
Quelques données sur la reproduction canine et féline

08/03/2022 - Actualités générales

Actualités générales

Chez le chien, la femelle pubère a une activité sexuelle deux fois par an, en moyenne (sauf pourcertaines races chez lesquelles les chaleurs ont lieu une fois par an). Le mâle, lui, est actif toutel’année dès sa puberté ! Il est capable de percevoir la présence d’une chienne en chaleurs jusqu’àplusieurs kilomètres à la ronde, d’où un risque élevé de fugue. Des pertes de sang et un gonflementvulvaire sont les signes principaux qui marquent le début des chaleurs (pro-œstrus d’une duréemoyenne de 9 jours). Ces signaux sont très attractifs pour les mâles, pourtant, la chienne refusel’accouplement. Puis, l’ovulation a lieu pendant l’œstrus, classiquement entre le 8ème et le 12ème jouraprès le début des chaleurs (grosso modo lorsque les pertes vulvaires se tarissent). L’accouplementpeut alors avoir lieu durant cette période fertile, sous réserve qu’il n’y ait aucun frein comportementalou physiologique. Raisonnablement, la mise à la reproduction est conseillée à partir de l’âge de 2 anset il est préférable de ne pas dépasser l’âge de 6 ans (à adapter en fonction de la race).Les chattes entrent généralement en chaleur au printemps, jusqu’à l'automne. Les manifestationspeuvent durer de quelques jours à quelques semaines, en moyenne 10 à 15 jours. Habituellement, lepremier cycle de chaleurs est observé vers l'âge de six mois, cependant certaines peuvent les avoir dèsCrédit Photo : Valérie DupontLes conseils de votre vétérinairePar Amandine Clément, Docteur Vétérinaire, pour Chezmonvetoquatre mois. Un nouveau cycle apparaît après deux ou trois semaines. L’ovulation est déclenchée parl’accouplement.❖ Favoriser la reproductionPour favoriser la reproduction des chiennes et des chattes, voici plusieurs conseils, à compléter avecceux de votre vétérinaire, en lien avec la race de votre animal :- S'assurer que les vaccins sont à jour et les anticiper afin d’assurer la transmission d’un tauxd’anticorps correct aux petits via le lait- Respecter un protocole de vermifugation avec des produits prescrits par le vétérinaire (aumoment de la saillie, quinze jours avant la mise bas puis tous les quinze jours avec les petits)- Si possible, organiser des rencontres préliminaires entre le chien et la chienne afin de testerleur « compatibilité d’humeur » puis présenter la femelle au mâle lors de la période fertile etobserver, de préférence, deux saillies à 48 heures d’intervalle- Contrôler la qualité et la quantité de l’alimentation : un aliment de type “croissance” doit êtredistribué dès la moitié de la gestation et jusqu'à la fin de l'allaitement- Un suivi médical régulier de votre animal par le vétérinaire traitant est recommandé(gynécologie, andrologie et obstétrique)Question curieuse :Certains propriétaires pensent qu’il est préférable que leur chienne (ou chatte) ait une portée ou queleur chien s'accouple au moins une fois dans leur vie. Le Pr Alain Fontbonne, spécialiste enreproduction animale à l'EnvA, évoque certains stéréotypes ou clichés sur ce sujet. [Vidéo] : chaîneYouTube Ecole nationale vétérinaire d’Alfort – ENVA, L’accouplement est-il indispensable àl’épanouissement des chiennes et des chiens ?Pour en savoir plus :Réglementation- Site du ministère de l’économie, des finances et de la relance :https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/Animalde-compagniePour les Kids : Le sais-tu ?Lors de l’accouplement, les chiens peuvent rester « coincés » par le train arrière durant 15 minutesen moyenne. Il s’agit de la phase du « nouage ». [Vidéo instructive (avec accord parental)] : chaîneYouTube ANIMALS’INTEREST, Les Questions Pas 

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